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Foot – L1 – L’écologie, une occasion à saisir pour les clubs français

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Foot – L1 – L’écologie, une occasion à saisir pour les clubs français

<p class = "canvas-atom canvas-text Mb (1.0em) Mb (0) – sm Mt (0.8em) – sm" type = "text" content = "En cette Journée mondiale de l'environnement, concentrez-vous déjà sur les pratiques écologiques mis en œuvre par certains clubs de Ligue 1. Si le Championnat ne reprendra pas avant fin août, ils ont une opportunité unique de mieux appréhender ces enjeux. Le football français est en crise. par la LFP pour arrêter la saison 2019-2020 en raison de la pandémie de Covid-19, selon une recommandation du gouvernement, générera un déficit de l'ordre de 500 à 800 M € selon plusieurs dirigeants. Augmentez donc avec nos voisins européens, dont les championnats reprennent progressivement pour limiter les ruptures. En cette période difficile, notre les clubs ont une opportunité sans précédent de devenir une référence environnementale. "S'ils s'emparent de l'écologie, ils peuvent mettre en place des actions assez extraordinaires, à grande échelle, très efficaces et bénéfiques pour l'ensemble de la société", expliqué à notre site Antoine Miche, Président Football Ecology France, la semaine dernière. Nous avons fait le tour non exhaustif des actions mises en œuvre par certains clubs de Ligue 1 le 5 juin, Journée mondiale de l'environnement (*). Que fait le monde du football en termes d'écologie? Sans pelouse, il n'y a pas de match. Et pour le moment, sans terre hybride, avec des fibres synthétiques (plastique la plupart du temps), et sans produits phytosanitaires, il n'y a pas de pelouse. Une équation qui semblait impossible à résoudre. L'AS Monaco a néanmoins trouvé la solution pour se passer des fibres synthétiques, réduisant considérablement la pulvérisation d'insecticides (un par an) et de fongicides (un à deux par an), tout en réduisant sa consommation d'eau (- 75%). Le club alterne désormais entre deux types d'herbe, une anglaise en hiver (ray-grass, utilisée partout ailleurs) et une tropicale en été (Bermuda-grass), adaptée aux températures élevées et au réchauffement climatique. La pelouse de Louis-II est ancrée dans le sol grâce aux rhizomes des graminées tropicales et n'est plus attaquée par les maladies. Cette expérience est réalisée sur les terrains d'entraînement de deux autres clubs de Ligue 1, Nîmes Olympique et OGC Nice. Avec succès. Franck Nicolas, directeur de terrain ASM "J'ai essayé d'insuffler du mouvement dans la Ligue (…) mais je n'ai pas été suivi" "J'ai essayé d'insuffler du mouvement dans la Ligue afin que chaque club des première et deuxième divisions ait une formation sur la variété tropicale terrain, mais je n'ai pas été suivi ", regrette Franck Nicolas, le responsable du terrain de l'ASM. Ces terrains n'étant pas utilisés, le moment est idéal pour lancer des expérimentations. D'autant plus que le coût est inférieur à une pelouse hybride (15 000 € contre 200 000 €). Cette expérience est d'autant plus intéressante qu'une eau de drainage exempte de ses produits phytosanitaires peut être recyclée. " Mais, assure Franck Nicolas, nous n'avons pas de place pour installer un réservoir de récupération avec notre stade " et le parking situé à quelques mètres sous la pelouse. Plusieurs haut-parleurs les ont déjà installés. Des actualités comme l'Allianz Riviera à Nice et le Pierre-Mauroy à Lille. Et les anciens, comme le Moustoir de Lorient. Cependant, l'eau de pluie collectée n'est pas utilisée pour arroser la pelouse mais pour alimenter le réseau d'eau non potable du stade, principalement les toilettes. "L'eau doit être traitée par ionisation ou ultraviolette pour la rééquilibrer et recomposer sa qualité, notamment en éliminant les engrais (comme l'azote) contrôler sa fertilisation, explique Patrice Therre, directeur de Novarea, qui travaille avec plusieurs clubs de football professionnels. C'est tout à fait faisable, mais personne ne l'a lancé car le coût d'investissement est plus élevé que le prix de l'eau. " Le prix d'une petite station de retraitement autonome est pourtant ridicule pour un club professionnel: 50 000 €. Patrice Therre, responsable Novarea "Les systèmes de drainage pour le drainage des terrains d'entraînement commencent à être mis en place" "Le problème est le coût du stockage de l'eau", reprend Patrice Therre, qui quantifie précisément la quantité d'eau nécessaire pour qu'un club situé au nord de la Loire (PSG, Reims, Lille, Lens, etc.) soit autonome pendant un an: 800 000 m3. La capacité de la cuve de 15 mètres de long et 3 mètres de diamètre installée au Moustoir est de … 100 m3. Loin de là. «D'un autre côté, des systèmes de récupération des eaux de drainage des terrains d'entraînement commencent à être mis en place. Ils sont retraités en allant de bassin en bassin avant de repartir en milieu naturel. " Le PSG et Monaco disposeront d'un tel système dans leurs nouveaux centres de formation. Il y a deux écoles. D'une part, des stades déjà équipés de panneaux photovoltaïques, comme le Moustoir (Lorient), Geoffroy-Guichard (Saint-Etienne), le Matmut-Atlantique (Bordeaux) ou l'Allianz-Riviera. Grâce à ses 7 000 m2 de panneaux, le stade OGC Nice produit trois fois plus d'électricité qu'il n'en consomme. Ils sont étudiés à Lille et à Lyon, qui fait actuellement partie de la deuxième école. Depuis la mise en service du Groupama Stadium, toute l'électricité consommée est 100% renouvelable, certifiée. Pierre Crépeau, chef du service environnement de la Ville de Lorient "Le coût de chauffage de la pelouse du Moustoir est de 37 000 € (…) Le PSG doit débourser 200 000 € chaque année pour la pelouse du Parc, qui n'en bénéficie pas du chauffage au bois "La géothermie a également été mise en œuvre à Décines et à Marseille notamment pour chauffer et rafraîchir des espaces clos (vestiaires et dressings). La ville de Lorient a déployé une autre stratégie, une chaudière à bois. "Le coût de chauffage de la pelouse du Moustoir est de 37 000 € facturé au FCL, détaillé en 2019 à Ouest de la France Pierre Crépeau, responsable du service environnement de la Ville. En comparaison, le PSG doit débourser 200 000 € par an pour la pelouse du Parc des Princes, qui ne bénéficie pas du chauffage au bois. " Le club breton a également investi dans une feuille tampon pour chauffer sa pelouse. "Il fonctionne comme un chauffe-eau, résume Patrice Therre. Cette couverture permet de stocker de l'eau chaude la nuit et de répartir les baisses de chauffage pour faire moins d'appels d'électricité. " Autres actions mises en œuvre par le LOSC pour réduire sa consommation d'électricité, le remplacement progressif de toutes les ampoules à LED et l'installation de détecteurs de mouvement dans les bâtiments. A Auguste-Delaune (Reims), la nourriture offerte aux supporters est locale et saisonnière. Tous les sandwichs sont préparés sur place. L'OM, l'OL, le LOSC et les Girondins de Bordeaux, mais aussi le Parc des Princes et Allianz-Riviera, s'engagent à proposer un minimum de 50% d'aliments responsables dans le cadre de la charte des quinze engagements éco-responsables (WWF et Ministère des Sports). A savoir, une offre de restauration saisonnière 100% certifiée, dont l'offre est de préférence locale, régionale, puis étendue aux régions avoisinantes. L'impact écologique du football Le football a un impact significatif par sa pollution et ses émissions de CO2, selon les données collectées par l'association: transports massifs pour les compétitions (2,1 millions de tonnes de CO 2 pour la Coupe du monde 2018, soit l'impact de 200 000 Français ), déchets lors d'événements (10 tonnes en moyenne pour un match de L1), consommation d'énergie pour les stades et la communication numérique, consommation d'eau pour les pelouses (100 millions de m3 par an en France), aliments pour viande qui génèrent 7 fois plus d'émissions de CO2 que le végétarisme, etc. L'objectif est de fournir des aliments de meilleure qualité et de soutenir toute une économie locale (agriculteurs, industries alimentaires, boulangers, traiteurs, cuisiniers, etc.), tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Pour éviter le gaspillage alimentaire, de nombreux clubs cèdent les invendus à des associations, qui donnent de la nourriture aux pauvres. Le partenariat entre l'OL et la Banque alimentaire a permis de redistribuer près de six tonnes de denrées alimentaires la saison dernière (2018-2019). La législation a évolué en début d'année avec la mise en œuvre de la loi anti-déchets pour une économie circulaire. Depuis le 1er janvier 2020, les pailles, les gobelets, les verres, les couverts, les assiettes, les tourbillons, les couvercles pour les gobelets en plastique et les boîtes en polystyrène expansé (comme les boîtes à brochettes) ne sont plus disponibles à la vente. Lorsque les spectateurs seront réautorisés dans les stades, les buvettes ne pourront plus proposer ce type d'objet à usage unique. Lancement d'une consultation sur le football et la transition écologique Avant la fin de la saison à la mi-mars, les clubs travaillaient sur des solutions alternatives pour remplacer les assiettes, les plateaux, les pailles et les couverts par des modèles de papier ou de carton recyclables. Pour les tasses, les Ecocups sont déjà très répandues. Ces verres lavables et réutilisables pourraient cependant être remplis de fontaines à soda et non de bouteilles, comme c'est actuellement le cas. Pour réduire considérablement la production de déchets et évoluer vers le zéro déchet, il faudrait cependant que le tri soit correctement effectué les soirs de match. Il y a encore du travail. Le Vélodrome Orange n'est équipé de bacs de tri que depuis novembre … Concernant les déchets des joueurs & # 39; restaurant, le LOSC mettra en place des poulaillers pour nourrir les animaux gallinacés, qui mangent presque tous les restes. Une autre possibilité existe pour transformer les restes de nourriture, c'est le compostage. À ce jour, il n'est pas privilégié. Le mouvement des supporters reste le point d'émission de gaz à effet de serre le plus important pour un match. Ils utilisent leur voiture pour se rendre au stade et le covoiturage n'est toujours pas très répandu. Elle le sera encore moins dans les prochains mois en raison de la pandémie. Pitié. Le LOSC et l'OM avaient signé un partenariat avec StadiumGO, une application qui relie les supporters afin qu'ils se réunissent dans une seule voiture. Selon l'OM, ​​l'objectif était de "Fluidifier l'accès au Vélodrome Orange tout en limitant l'impact des déplacements individuels sur l'environnement". Antoine Miche, de Football Ecology France "Des garages à vélos? Ce n'est pas compliqué à installer" Les supporters pourront se rabattre sur le vélo, le moyen de transport le plus adapté en cette période de crise sanitaire. Des "coronapistes" émergent en toutes les villes et tous les clubs pourraient en profiter pour faciliter l'accès aux stades, mais ils devraient penser aux garages à vélos. "Ce n'est pas compliqué à installer, assure Antoine Miche, de Football Ecology France. Ce ne sont pas des investissements très lourds, ce n'est pas complexe, on peut facilement communiquer et les villes peuvent les subventionner. Il n'y a pas de frein, il n'y a que des opportunités. " Et pour les surveiller. Vous voyez les joueurs débarquer au stade à vélo? Ce n'est pas demain la veille que nous verrons ce genre de scène. Ils arrivent en bus, pour des raisons de sécurité. Des bus qui traversent parfois la France à vide, comme ce fut le cas avec le PSG pour le match contre Dijon, tandis que les joueurs et le staff faisaient le même trajet en avion privé. Il est temps de mettre fin à ce genre de pratiques, désastreuses en termes d'image et pour la planète. L'entraîneur du PSG, ce grand voyageur Depuis 2017, le Stade de Reims demande à ses fournisseurs de produire ses produits dérivés en France, dans la mesure du possible. "En tant que club historique, nous avons jugé important de nous rapprocher de l'industrie française, Benjamin Parrot, le directeur communication et marketing du Stade de Reims, nous a récemment expliqué. Elle l'est d'autant plus que l'industrie du bassin de la Marne est florissante depuis longtemps. Cela montre également que le club joue un rôle social important en faisant fonctionner les entreprises françaises. " Thomas Huriez, créateur de la marque 1083 "On pourrait très bien imaginer un maillot OM, avec la marque Puma, mais un label" développé par 1083 "comme on le fait déjà avec d'autres marques" Une politique à laquelle le club champenois ne fait pas exception: il vient de passer commande auprès de ses fournisseurs français. En revanche, l'équipement des joueurs et du grand public (shorts, maillots, etc.) est fabriqué en Chine. Il est cependant possible de délocaliser leur production. "Nous savons fabriquer des équipements pour les sportifs, assure Thomas Huriez, le créateur de la marque 1083, champion du made in France. Nous n'avons aucun souci pour les shorts et les maillots techniques. On pourrait même les fabriquer pour d'autres marques. On pourrait très bien imaginer un maillot OM, avec la marque Puma, mais un label "développé par 1083" comme on le fait déjà avec d'autres marques. " Un seul fournisseur a délocalisé sa production. Voici le Coq Sportif. Les maillots AS Saint-Etienne sont tricotés et teints à Troyes avant d'être assemblés dans l'usine historique de Romilly-sur-Seine. "Une piste à étudier, car les coûts aériens ont explosé avec la crise de Covid-19, nous dit-on dans un club de L1. On pourrait aussi très bien demander à notre équipementier de fabriquer les shorts et maillots pour nos joueurs en France. " Poussin! (*) Retrouvez dans «L & # 39; Équipe» ce vendredi 5 juin notre livret spécial «Sport et Environnement»."data-reactid =" 28 "> En cette Journée mondiale de l'environnement, concentrez-vous sur les pratiques écologiques déjà mises en œuvre par certains clubs de Ligue 1. Si le Championnat ne reprendra pas avant fin août, ils ont une opportunité unique de saisir ces enjeux même Le football français est en crise. La décision de la LFP de mettre fin à la saison 2019-2020 en raison de la pandémie de Covid-19, suite à une recommandation du gouvernement, va générer une pénurie à gagner de l'ordre de 500 à 800 M € selon plusieurs dirigeants. Les disparités vont donc se creuser avec nos voisins européens, dont les championnats vont reprendre progressivement pour limiter les ruptures. En cette période difficile, nos clubs ont pourtant une opportunité sans précédent de devenir une référence environnementale. "S'ils s'emparent de l'écologie, ils peuvent mettre en place des actions assez extraordinaires, à grande échelle, très efficaces et bénéfiques pour l'ensemble de la société", expliqué à notre site Antoine Miche, Président Football Ecology France, la semaine dernière. Nous avons fait le tour non exhaustif des actions mises en œuvre par certains clubs de Ligue 1 le 5 juin, Journée mondiale de l'environnement (*). Que fait le monde du football en termes d'écologie? Sans pelouse, il n'y a pas de match. Et pour le moment, sans terre hybride, avec des fibres synthétiques (plastique la plupart du temps), et sans produits phytosanitaires, il n'y a pas de pelouse. Une équation qui semblait impossible à résoudre. L'AS Monaco a néanmoins trouvé la solution pour se passer des fibres synthétiques, réduisant considérablement la pulvérisation d'insecticides (un par an) et de fongicides (un à deux par an), tout en réduisant sa consommation d'eau (- 75%). Le club alterne désormais entre deux types d'herbe, une anglaise en hiver (ray-grass, utilisée partout ailleurs) et une tropicale en été (Bermuda-grass), adaptée aux températures élevées et au réchauffement climatique. La pelouse de Louis-II est ancrée dans le sol grâce aux rhizomes des graminées tropicales et n'est plus attaquée par les maladies. Cette expérience est réalisée sur les terrains d'entraînement de deux autres clubs de Ligue 1, Nîmes Olympique et OGC Nice. Avec succès. Franck Nicolas, directeur de terrain ASM "J'ai essayé d'insuffler du mouvement dans la Ligue (…) mais je n'ai pas été suivi" "J'ai essayé d'insuffler du mouvement dans la Ligue afin que chaque club des première et deuxième divisions ait une formation sur la variété tropicale terrain, mais je n'ai pas été suivi ", regrette Franck Nicolas, le responsable du terrain de l'ASM. Ces terrains n'étant pas utilisés, le moment est idéal pour lancer des expérimentations. D'autant plus que le coût est inférieur à une pelouse hybride (15 000 € contre 200 000 €). Cette expérience est d'autant plus intéressante qu'une eau de drainage exempte de ses produits phytosanitaires peut être recyclée. " Mais, assure Franck Nicolas, nous n'avons pas de place pour installer un réservoir de récupération avec notre stade " et le parking situé à quelques mètres sous la pelouse. Plusieurs haut-parleurs les ont déjà installés. Des actualités comme l'Allianz Riviera à Nice et le Pierre-Mauroy à Lille. Et les anciens, comme le Moustoir de Lorient. Cependant, l'eau de pluie collectée n'est pas utilisée pour arroser la pelouse mais pour alimenter le réseau d'eau non potable du stade, principalement les toilettes. "L'eau doit être traitée par ionisation ou ultraviolette pour la rééquilibrer et recomposer sa qualité, notamment en éliminant les engrais (comme l'azote) contrôler sa fertilisation, explique Patrice Therre, directeur de Novarea, qui travaille avec plusieurs clubs de football professionnels. C'est tout à fait faisable, mais personne ne l'a lancé car le coût d'investissement est plus élevé que le prix de l'eau. " Le prix d'une petite station de retraitement autonome est pourtant ridicule pour un club professionnel: 50 000 €. Patrice Therre, responsable Novarea "Les systèmes de drainage pour le drainage des terrains d'entraînement commencent à être mis en place" "Le problème est le coût du stockage de l'eau", reprend Patrice Therre, qui quantifie précisément la quantité d'eau nécessaire pour qu'un club situé au nord de la Loire (PSG, Reims, Lille, Lens, etc.) soit autonome pendant un an: 800 000 m3. La capacité de la cuve de 15 mètres de long et 3 mètres de diamètre installée au Moustoir est de … 100 m3. Loin de là. «D'un autre côté, des systèmes de récupération des eaux de drainage des terrains d'entraînement commencent à être mis en place. Ils sont retraités en allant de bassin en bassin avant de repartir en milieu naturel. " Le PSG et Monaco disposeront d'un tel système dans leurs nouveaux centres de formation. Il y a deux écoles. D'une part, des stades déjà équipés de panneaux photovoltaïques, comme le Moustoir (Lorient), Geoffroy-Guichard (Saint-Etienne), le Matmut-Atlantique (Bordeaux) ou l'Allianz-Riviera. Grâce à ses 7 000 m2 de panneaux, le stade OGC Nice produit trois fois plus d'électricité qu'il n'en consomme. Ils sont étudiés à Lille et à Lyon, qui fait actuellement partie de la deuxième école. Depuis la mise en service du Groupama Stadium, toute l'électricité consommée est 100% renouvelable, certifiée. Pierre Crépeau, chef du service environnement de la Ville de Lorient "Le coût de chauffage de la pelouse du Moustoir est de 37 000 € (…) Le PSG doit débourser 200 000 € chaque année pour la pelouse du Parc, qui n'en bénéficie pas du chauffage au bois "La géothermie a également été mise en œuvre à Décines et à Marseille notamment pour chauffer et rafraîchir des espaces clos (vestiaires et dressings). La ville de Lorient a déployé une autre stratégie, une chaudière à bois. "Le coût de chauffage de la pelouse du Moustoir est de 37 000 € facturé au FCL, détaillé en 2019 à Ouest de la France Pierre Crépeau, responsable du service environnement de la Ville. En comparaison, le PSG doit débourser 200 000 € par an pour la pelouse du Parc des Princes, qui ne bénéficie pas du chauffage au bois. " Le club breton a également investi dans une feuille tampon pour chauffer sa pelouse. "Il fonctionne comme un chauffe-eau, résume Patrice Therre. Cette couverture permet de stocker de l'eau chaude la nuit et de répartir les baisses de chauffage pour faire moins d'appels d'électricité. " Autres actions mises en œuvre par le LOSC pour réduire sa consommation d'électricité, le remplacement progressif de toutes les ampoules à LED et l'installation de détecteurs de mouvement dans les bâtiments. A Auguste-Delaune (Reims), la nourriture offerte aux supporters est locale et saisonnière. Tous les sandwichs sont préparés sur place. L'OM, l'OL, le LOSC et les Girondins de Bordeaux, mais aussi le Parc des Princes et Allianz-Riviera, s'engagent à proposer un minimum de 50% d'aliments responsables dans le cadre de la charte des quinze engagements éco-responsables (WWF et Ministère des Sports). A savoir, une offre de restauration saisonnière 100% certifiée, dont l'offre est de préférence locale, régionale, puis étendue aux régions avoisinantes. L'impact écologique du football Le football a un impact significatif par sa pollution et ses émissions de CO2, selon les données collectées par l'association: transports massifs pour les compétitions (2,1 millions de tonnes de CO 2 pour la Coupe du monde 2018, soit l'impact de 200 000 Français) ), déchets lors d'événements (10 tonnes en moyenne pour un match de L1), consommation d'énergie pour les stades et la communication numérique, consommation d'eau pour les pelouses (100 millions de m3 par an en France), aliments pour viande qui génèrent 7 fois plus d'émissions de CO2 que le végétarisme, etc. L'objectif est de fournir des aliments de meilleure qualité et de soutenir toute une économie locale (agriculteurs, industries alimentaires, boulangers, traiteurs, cuisiniers, etc.), tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Pour éviter le gaspillage alimentaire, de nombreux clubs cèdent les invendus à des associations, qui donnent de la nourriture aux pauvres. Le partenariat entre l'OL et la Banque alimentaire a permis de redistribuer près de six tonnes de denrées alimentaires la saison dernière (2018-2019). La législation a évolué en début d'année avec la mise en œuvre de la loi anti-déchets pour une économie circulaire. Depuis le 1er janvier 2020, les pailles, gobelets, verres, couverts, assiettes, tourbillons, couvercles pour gobelets en plastique, ainsi que les boîtes en polystyrène expansé (boîtes à kebab), ne sont plus disponibles à la vente. Lorsque les spectateurs seront réautorisés dans les stades, les buvettes ne pourront plus proposer ce type d'objet à usage unique. Lancement d'une consultation sur le football et la transition écologique Avant la fin de la saison à la mi-mars, les clubs travaillaient sur des solutions alternatives pour remplacer les assiettes, les plateaux, les pailles et les couverts par des modèles de papier ou de carton recyclables. Pour les tasses, les Ecocups sont déjà très répandues. Ces verres lavables et réutilisables pourraient cependant être remplis de fontaines à soda et non de bouteilles, comme c'est actuellement le cas. Pour réduire considérablement la production de déchets et évoluer vers le zéro déchet, il faudrait cependant que le tri soit correctement effectué les soirs de match. Il y a encore du travail. Le Vélodrome Orange n'est équipé de bacs de tri que depuis novembre … Concernant les déchets des joueurs & # 39; restaurant, le LOSC mettra en place des poulaillers pour nourrir les animaux gallinacés, qui mangent presque tous les restes. Une autre possibilité existe pour transformer les restes de nourriture, c'est le compostage. À ce jour, il n'est pas privilégié. Le mouvement des supporters reste le point d'émission de gaz à effet de serre le plus important pour un match. Ils utilisent leur voiture pour se rendre au stade et le covoiturage n'est toujours pas très répandu. Elle le sera encore moins dans les prochains mois en raison de la pandémie. Pitié. Le LOSC et l'OM avaient signé un partenariat avec StadiumGO, une application qui relie les supporters afin qu'ils se réunissent dans une seule voiture. Selon l'OM, ​​l'objectif était de "Fluidifier l'accès au Vélodrome Orange tout en limitant l'impact des déplacements individuels sur l'environnement". Antoine Miche, de Football Ecology France "Des garages à vélos? Ce n'est pas compliqué à installer" Les supporters pourront se rabattre sur le vélo, le moyen de transport le plus adapté en cette période de crise sanitaire. Des "coronapistes" émergent en toutes les villes et tous les clubs pourraient en profiter pour faciliter l'accès aux stades, mais ils devraient penser aux garages à vélos. "Ce n'est pas compliqué à installer, assure Antoine Miche, de Football Ecology France. Ce ne sont pas des investissements très lourds, ce n'est pas complexe, on peut facilement communiquer et les villes peuvent les subventionner. Il n'y a pas de frein, il n'y a que des opportunités. " Et pour les surveiller. Vous voyez les joueurs débarquer au stade à vélo? Ce n'est pas demain la veille que nous verrons ce genre de scène. Ils arrivent en bus, pour des raisons de sécurité. Des bus qui traversent parfois la France à vide, comme ce fut le cas avec le PSG pour le match contre Dijon, tandis que les joueurs et le staff faisaient le même trajet en avion privé. Il est temps de mettre fin à ce genre de pratiques, désastreuses en termes d'image et pour la planète. L'entraîneur du PSG, ce grand voyageur Depuis 2017, le Stade de Reims demande à ses fournisseurs de produire ses produits dérivés en France, dans la mesure du possible. "En tant que club historique, nous avons jugé important de nous rapprocher de l'industrie française, Benjamin Parrot, le directeur communication et marketing du Stade de Reims, nous a récemment expliqué. Elle l'est d'autant plus que l'industrie du bassin de la Marne est florissante depuis longtemps. Cela montre également que le club joue un rôle social important en faisant fonctionner les entreprises françaises. " Thomas Huriez, créateur de la marque 1083 "On pourrait très bien imaginer un maillot OM, avec la marque Puma, mais un label" développé par 1083 "comme on le fait déjà avec d'autres marques" Une politique à laquelle le club champenois ne fait pas exception: il vient de passer commande auprès de ses fournisseurs français. En revanche, l'équipement des joueurs et du grand public (shorts, maillots, etc.) est fabriqué en Chine. Il est cependant possible de délocaliser leur production. "Nous savons fabriquer des équipements pour les sportifs, assure Thomas Huriez, le créateur de la marque 1083, champion du made in France. Nous n'avons aucun souci pour les shorts et les maillots techniques. On pourrait même les fabriquer pour d'autres marques. On pourrait très bien imaginer un maillot OM, avec la marque Puma, mais un label "développé par 1083" comme on le fait déjà avec d'autres marques. " Un seul fournisseur a délocalisé sa production. Voici le Coq Sportif. Les maillots AS Saint-Etienne sont tricotés et teints à Troyes avant d'être assemblés dans l'usine historique de Romilly-sur-Seine. "Une piste à étudier, car les coûts aériens ont explosé avec la crise de Covid-19, nous dit-on dans un club de L1. On pourrait aussi très bien demander à notre équipementier de fabriquer les shorts et maillots pour nos joueurs en France. " Poussin! (*) Retrouvez dans «L & # 39; Équipe» ce vendredi 5 juin notre livret spécial «Sport et Environnement».