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Qualité de l’air: l’amélioration se fait attendre à Paris!

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Qualité de l’air: l’amélioration se fait attendre à Paris!

Le confinement, la réduction du trafic et la cessation de certaines activités industrielles, en particulier, ont permis de réduire la pollution et d'améliorer la qualité de l'air dans de nombreuses villes. Cependant, et très curieusement, ce n'était pas le cas à Paris et sa région la semaine dernière. Pourquoi donc?

En effet, le trafic routier a baissé de 80% en Ile-de-France depuis la mise en place des mesures de confinement. Mais en même temps, la qualité de l'air ne s'est pas améliorée, avec des indices publiés par le réseau de surveillance Airparif qui n'a pas montré de régression de la pollution.

Pire encore, les courbes de niveau de particules fines et d'oxyde d'azote ont même augmenté certains jours. Ainsi, mercredi dernier, l'indicateur de pollution est passé à 61 dans les Hauts-de-Seine, alors que l'air est considéré comme "légèrement pollué" jusqu'à 50.

La météo en question

Dans un rapport, Airparif a expliqué cette situation par "une météo printanière favorisant les réactions chimiques avec formation de particules dites secondaires, à partir de gaz: oxydes d'azote (principalement liés au chauffage) et ammoniac (provenant des activités agricoles)".

Chauffage au bois

"Cette situation met en évidence la contribution de différentes sources à la pollution et le rôle spécifique des conditions météorologiques"

Karine Léger, directrice d'Airparif, a expliqué que les conditions météorologiques, à savoir des températures basses le matin et un ensoleillement élevé pendant la journée, favorisent la formation de ces particules. Dans le même temps, le confinement a provoqué une augmentation de la consommation de chauffage, notamment pour le bois. "On peut aussi parler des activités agricoles avec l'épandage qui a lieu en ce moment", a expliqué Karine Léger.

Les particules liées au trafic sont très petites

Airparif a noté en même temps que "les niveaux de particules liées au trafic sont très faibles" et que "l'augmentation observée aurait été beaucoup plus importante dans des conditions de trafic normales".

Vers un meilleur

La qualité de l'air devrait s'améliorer cette semaine en Ile-de-France, grâce notamment au retour du vent, qui supprime en partie la pollution par les particules.