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Moissac. « Quand on m’a dit de payer l’électricité, j’étais hors de moi »

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Moissac. « Quand on m’a dit de payer l’électricité, j’étais hors de moi »

l'essentiel
Le gardien du cimetière de Moissac vit dans un logement officiel, loué par la mairie près de son lieu de travail. Il dénonce ses conditions de vie, qu'il considère comme insalubres.

Jean Lopez est au bout. Installé dans une maison concédée par la mairie de Moissac, le gardien du cimetière ne peut plus supporter de vivre dans de telles conditions. "à l'extérieur du bâtiment, vous pouvez voir les systèmes de ventilation. Le rez-de-chaussée est bien isolé, il n'y a rien à redire de ce côté. Mais à l'étage, la situation est pire." Les murs des deux chambres d'enfants sont recouvert de moisissure. La température ambiante est plus froide que dans les salons. Les fenêtres à l'ancienne sont équipées d'un simple vitrage. "En bas, on meurt de chaleur. En haut, même avec le chauffage réglé au maximum, il fait froid comme un canard. Tout ça parce que le sol n'est pas isolé", explique Jean Lopez.

Installé dans cette maison depuis 2004, le gardien du cimetière a vu la situation se dégrader rapidement au fil des années. "Lorsque nous avons emménagé avec ma femme et mes enfants, tout allait bien. Nous étions très heureux de le découvrir. Maintenant, il est très difficile de vivre dans ses conditions."

Avis formel

Jean Lopez a alerté la mairie de la situation. "Ils ont peint quelques fois, mais ils n'ont pas touché l'isolant. C'était inutile. Maintenant, j'espère qu'ils savent ce qui se passe."

Un huissier de justice est récemment venu constater les dégâts.

L’avocat de Jean Lopez a également envoyé une lettre au maire de la commune, Jean-Michel Henryot, pour lui rappeler l’urgence de la situation. "Le premier a été envoyé le 15 octobre 2018 pour demander que les travaux nécessaires soient réalisés dans un délai raisonnable."

Il a également demandé au maire de proposer une solution de relocalisation temporaire pour la famille aux frais de la communauté et compatible avec les besoins de service, pendant toute la durée des travaux de mise en conformité susmentionnés. "Mon statut va bientôt changer (Ndlr: une délibération fixant la liste des emplois et les conditions d'occupation des logements officiels sera votée au prochain conseil municipal, demain). Ils me mettront en liberté. Je ne veux pas savoir où aller, à part celle de mon père. J'aime ce que je fais au cimetière, je travaille 35 heures par semaine. Je suis plus ennuyé pour ma famille que pour moi-même. Je me contrôlais depuis longtemps, mais quand j'étais dit à payer pour l'eau, le gaz et l'électricité, cela m'a rendu fou. "

Contacté, Jean-Michel Henryot a assuré que "le problème est réglé depuis plusieurs mois et qu'un contrôle du logement a été effectué récemment".