Les émissions de particules fines du chauffage bois polluent
le énergie du bois est la 1ère source d'énergie renouvelable utilisée en France. Grâce à son développement, les objectifs énergétiques et climatiques peuvent être atteints, mais en surveiller les émissions atmosphériques et éliminer les appareils polluants, même vendu neuf. La pollution de l'air extérieur est un grave problème de santé publique, une réglementation plus stricte limiterait émissions de particules. Contrairement à ce que nous lisons ici et là, le chauffage urbain et la combustion dans le secteur tertiaire ne sont responsables que de 1% des émissions de particules en France. (Source ADEME). Le transport et en particulier le transport aérien est une catastrophe pour notre qualité de l'air et notre environnement commun (1 avion décolle toutes les 16 secondes!).
Comprendre la qualité de l'air
Un décret d'octobre 2016 fixe les objectifs de la programmation énergétique pluriannuelle (EPI): la chaleur issue de la biomasse devrait atteindre 13 500 mtep en 2023 (13 500 000 tep ou 157 005 000 000 kWh).
1 ktep = 1000 tep et 1 tep = 1 tonne d'équivalent pétrole, soit 11630 kWh.
L’objectif est de multiplier par 5 production de chaleur dans les installations collectives et industrielles (7 600 ktep en 2020) et faire passer le nombre de logements équipés de chauffage au bois de 3,25 millions à 9 millions avec une consommation constante de bois.
La fumée de bois est-elle inoffensive?
- La fumée de bois n'est pas aussi "inoffensive" et "écologique" que les médias le disent!
- Le bois composé de 48% de carbone produit du goudron lorsqu'il est chauffé à haute température pendant la combustion.
- La fumée d'un poêle à bois, d'un foyer ou d'un feu ouvert n'est pas aussi «inoffensive» que l'imagerie populaire donne à brûler du bois. Entre autres polluants, il contient des HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) et de fines particules.
En effet, un poêle à bois non certifié fonctionnant pendant 9 heures émet un niveau aussi élevé de particules fines dans l'atmosphère qu'un poêle à bois certifié EPA brûlant pendant 60 heures.
Pour se comparer aux émissions produites par un moteur à combustion interne, une automobile à cylindrée moyenne parcourant 18 000 kilomètres émet autant de particules que le poêle certifié EPA de 60 heures.
Ce taux élevé montre la forte pollution des appareils en bois qui manquent cruellement de filtres à particules permettant de limiter les émissions de polluants pourtant obligatoires dans d'autres pays comme l'Allemagne.
Il est nécessaire de sensibiliser le public à la qualité de l'air conscience.
Chauffage au bois ancien
Chaudières, inserts, poêles, foyers fermés, poêles, chaudières à bois sont d'autant plus polluants, surtout lorsqu'ils sont vieux. Il faut être conscient à la fois de l'intérêt de la biomasse comme énergie renouvelable, mais aussi des précautions et restrictions nécessaires à prendre en matière de pollution de l'air.
Les émissions de particules provenant de la combustion du bois et des pratiques les plus polluantes (cheminées ouvertes et feux de jardin *) doivent être interdites. Les utilisateurs et les professionnels doivent être informés des émissions résultant de mauvaises pratiques.
*Le brûler les déchets verts en plein air est strictement interdit par la loi (article 84 du règlement départemental de la santé) car il est un facteur important d'émission de particules. En effet, 50 kg de déchets brûlés représentent plus de 8 500 km parcourus par un véhicule récent ou plus de 4 mois pour chauffer une maison individuelle avec une chaudière au fioul. Outre les perturbations du voisinage (odeurs, fumées) et les risques d'incendie, la combustion de déchets verts ou de tout autre déchet (carton, plastique, etc.) nuit gravement à l'environnement, car elle est source d'émissions de substances polluantes non brûlées (benzène, HAP , dioxine, furane, etc.).
Tests avec de faux résultats
L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) a publié un rapport sur les émissions polluantes du chauffage au bois.
Comme avec les constructeurs automobiles & # 39; tests, les résultats des tests de laboratoire pour les appareils de chauffage au bois dans des conditions idéales ne peuvent être reproduits à la maison. Les tests ne prennent pas en compte l'ensemble du cycle logique: allumage, combustion, régime des braises. Un appareil à bois pollue dans les 15 premières minutes et lorsque les bûches sont à l'état de braise demandant que l'appareil soit rechargé.
- Les émissions de particules fines produites à la maison sont rejetées de 300 à 500%
- Les émissions de monoxyde de carbone sont sous-estimées de 260 à 370%
- Les émissions de COV (y compris le benzène) sont rejetées de 410%
Le rendement en grumes est médiocre
La pire efficacité est obtenue avec une cheminée ouverte qui pollue énormément, mais les inserts et les poêles à bois n'offrent pas des rendements satisfaisants. Il est préférable d'éviter tous les appareils qui utilisent du bois de grumes surtout dans les régions où la tradition est l'utilisation du bois!
- 85% de la chaleur chauffe les nuages
- 15% de la masse de bois est utilisée pour fournir des calories
- 60 m3 d'air sont nécessaires pour la combustion
- 100 polluants affectent la qualité de l'air
Polluants du bois
Il existe de nombreux polluants provenant de la combustion du bois.
Le chauffage au bois, parce que c'est une pratique "naturelle et ancienne", porte une image de pratique "propre", qui se justifie par l'équilibre des émissions de CO2, mais pas pour les particules ou les composés organiques volatils (COV), y compris les hydrocarbures aromatiques polycycliques ( HAP).
Liste des polluants atmosphériques et contaminants de la combustion du bois | |
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Polluants et contaminants | Effets sur la santé |
PM2,5 | Particules fines. Ces particules particulièrement fines pénètrent profondément dans le système respiratoire |
C6H6 | Benzène. cancérigène |
CH2O | Formaldéhyde. Le formol dans de nombreux articles du quotidien provoque une irritation des yeux et des poumons |
C3H4O | Acroléine. Cette substance présente dans la fumée de tabac irrite les yeux et les voies respiratoires. |
COV | Les composés organiques volatils. Irritation des voies pulmonaires, maladies cardiorespiratoires |
CO | Monoxyde de carbone. De nombreuses pathologies telles que maux de tête, maux de tête, nausées, étourdissements aggravant l'angine de poitrine chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques |
NOx | Oxydes d'azote. Irritation du système respiratoire, toux, douleur d'inspiration, œdème pulmonaire |
HAPC | Dioxines: terme générique. Hydrocarbures aromatiques polycycliques chlorés (HAPC). Cancérogène probable |
C4H4O | Furans. Cancérogène probable |
PDT | HAP = Hydrocarbures aromatiques polycycliques. Certains contaminants atmosphériques, dont les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), sont considérés cancérigène ou mutagène ou soupçonné d'être cancérigène ou mutagène |
Les émissions de particules fines provenant de la combustion du bois aggravent les maladies cardiorespiratoires, irritent les voies pulmonaires tout en l'augmentation du taux de mortalité. |
L'atmosphère est un égout
Selon Al Gore, "l'atmosphère est un égout à ciel ouvert et les poumons sont les poubelles". Vous pouvez décider de boire de l'eau en bouteille (mais évitez les bouteilles en PVC polychlorure de vinyle *) et de manger bio, mais personne ne peut respirer une fois sur deux, a déclaré Benoît Hartmann, porte-parole de FNE (France Nature Environnement).
L'air extérieur est pollué, le centre international du cancer (CIRC) a sonné l'alarme, la France est menacée de sanctions, car l'air est devenu irrespirable et responsable de certaines pathologies.
* Si l'eau n'est pas faiblement minéralisée, le PVC n'est pas sûr, il vaut mieux préférer les bouteilles en verre, surtout si l'eau est fortement minéralisée.
Interdiction des cheminées
L'interdiction des cheminées à bois à Paris.
Selon le décret inter-préfectoral n ° 2013 084-0002 du 25 mars 2013, les particuliers résidant à Paris ne pouvaient plus utiliser leur cheminée pour chauffer au bois à partir du 1er janvier 2015, la combustion du bois étant totalement interdite, même en complément ou pour accréditation. Une mesure qui aurait été applicable à toute une zone sensible à la qualité de l'air qui aurait touché 435 communes d'Île-de-France.
En dehors de la zone sensible, chauffage uniquement pour l'agrément où le chauffage supplémentaire sera toléré. En banlieue, seules les cheminées ouvertes auraient été interdites. Les billes ou granulés sont autorisés dans les foyers fermés. Le gouvernement a décidé de ne pas l'appliquer.
Le chauffage au bois, qui représente 4% des besoins de chauffage en Ile de France, est responsable de 90% des émissions de PM10 du secteur résidentiel. Source DRIEE-IF (Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie d'Île-de-France). Selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée en 2012, ces fines particules (moins de 10 microns) en suspension dans l'air (toutes origines confondues) sont responsable de 42 000 décès chaque année En France.
Avance timide contre le lobbying de l'industrie du bois: les cheminées ouvertes sont interdites en Savoie.
Chauffage au bois en France
La bûche est le combustible de chauffage au bois le plus utilisé par les particuliers. Aujourd'hui, plus de 6 millions de foyers en France sont équipés d'appareils à bois et 9 millions sont prévus pour 2020. La consommation en France est estimée à 51 millions de mètres cubes pour 6750 millions d'appareils de chauffage et 1,4 million de cheminées ouvertes. Le chauffage au bois représente 20% de l'énergie thermique totale consommée.
Vos poumons le dernier filtre
Les poumons absorbent constamment les polluants de la contamination directe ou indirecte. Les individus sont plus ou moins sensibles à ces attaques.
Certains de ces polluants sont appelés C.O.V. (Les composés organiques volatils). Organique signifie "qui contient du carbone".
L'industrie du tabac est une catastrophe pour l'environnement pesticides, transports, fumée, mégots, milliards de filtres à cigarettes jetés par terre avec impunité.
La combustion du bois génère 100 000 tonnes de poussières par an.
Le bois représente 10,5 Mtep ou 1000000 tonnes équivalent pétrole de consommation d'énergie en France (soit 4% de la consommation totale d'énergie). La part du chauffage individuel représente 72% et la part du chauffage industriel et collectif 28%. 100 000 tonnes de poussières sont émises par la combustion du bois.
Plus de 96% de la poussière provient des appareils de chauffage au bois, le principal émetteur du secteur tertiaire du logement. D'ici 2050, le bois-énergie représentera environ 25 Mtep / an, son développement devra se faire avec des dispositifs efficaces et automatisés à pellets et copeaux équipés de filtres à particules.
Le diagramme ci-dessous compare les énormes différences de performances en termes d'émissions de particules fines selon le type d'installation de chauffage au bois. Une cheminée conventionnelle émet jusqu'à 440 fois plus de particules qu'un appareil haute performance alimenté par des granules de bois.
Diagramme des facteurs d'émission pour les appareils à bois mesurés sur les appareils les plus efficaces (dans des conditions de laboratoire)
- Appareils en bois rond avant 1996
- Appareils en bois rond après 1996
- Poêles à granulés de bois
- Chaudière à tampon <300 KW
- Grande chaudière de puissance> 10000 KW
- Chaudière à granulés de bois <300 kW
le la biomasse comme chauffage
L'utilisation de la biomasse comme moyen de chauffage devra respecter les normes en vigueur, respecter un dimensionnement adapté des chaufferies, adopter une filtration adaptée qui permettra de limiter au maximum les émissions de particules fines.
Ces exigences permettront de concilier une limitation de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre.
Cette problématique est impérative pour le développement harmonieux des énergies locales difficilement délocalisables, ce qui valorise l'économie locale. L'avantage des forêts et de ses ressources est leur indépendance et leurs contraintes très éloignées des bulles spéculatives, non soumises aux variations des prix du pétrole et ayant un impact limité sur le changement climatique du fait de leur caractère renouvelable.