Les 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat
Pendant près de huit mois, la Convention Citoyenne pour le Climat a travaillé sur des propositions pour accélérer la lutte contre le changement climatique. Il a défini une série de mesures qui doivent permettre d'atteindre une réduction d'au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 (par rapport à 1990), explique le site officiel de la convention.
Ce lundi matin, elle a présenté les 149 propositions qu'elle a sélectionnées à Emmanuel Macron. Le président de la République transmettra au gouvernement et au Parlement " toutes les propositions "De la Citizen Climate Convention" sauf trois d'entre eux ": La modification du préambule de la Constitution, une taxe de 4% sur les dividendes et l'abaissement de la vitesse à 110 km / h sur l'autoroute.
Voici les 149 propositions présenté ce lundi matin au chef de l'Etat, divisé en six thèmes principaux.
Logement
Forcer les propriétaires et les bailleurs à rénover leur propriété de manière globale.
Obliger le changement des chaudières à mazout et à charbon d'ici 2030 dans les bâtiments neufs et rénovés.
Déployer un réseau harmonisé de guichets uniques.
Système progressif d'aide à la rénovation, avec prêts et subventions pour les plus démunis.
Former des professionnels du bâtiment pour répondre à la demande de rénovation globale et assurer une transition de tous les métiers de la construction vers des pratiques écoresponsables.
Contraindre les mesures publiques et les bâtiments tertiaires avec des mesures fortes pour réduire leur consommation d'énergie.
Changer en profondeur les comportements en incitant les individus à réduire leur consommation d'énergie.
Encourager à limiter l'utilisation du chauffage et de la climatisation dans les logements, les espaces publics et ceux ouverts au public ainsi que les bâtiments tertiaires (température moyenne maximale de 19º, renoncer à la climatisation en dessous de 30º).
Définir une enveloppe restrictive du nombre maximum d'hectares pouvant être artificiels en réduisant de 2 l'artificialisation des sols et rendre le PLUI et le PLU conformes au SCoT (et non plus compatibles).
Interdire toute artificialisation des terres tant que des réhabilitations commerciales, artisanales ou industrielles ou des friches industrielles sont possibles dans l'enveloppe urbaine existante.
Prendre immédiatement des mesures coercitives pour arrêter le développement de zones commerciales périurbaines qui consomment beaucoup d'espace.
Protéger fermement et définitivement les espaces naturels, les espaces agricoles périurbains et les forêts périurbaines. Assurer une gestion durable de toutes les forêts privées et publiques. Assurer la création de ceintures de marché autour des pôles.
Faciliter les changements dans l'utilisation des terres artificielles inoccupées.
Faciliter les demandes de logements et de bureaux vacants.
Faciliter la récupération et la réhabilitation des friches industrielles, notamment par la possibilité pour les municipalités d'exproprier les friches industrielles abandonnées depuis 10 ans ou plus.
Évaluer le potentiel de réversibilité des bâtiments avant toute démolition.
Permettre la construction de bâtiments collectifs en banlieue.
Renforcer les contrôles sur le respect des obligations de protection des espaces et limiter la consommation des terrains non urbanisés, sanctionner les infractions.
Sensibiliser à l'importance et à l'intérêt d'une ville plus compacte et construire une nouvelle culture du logement collectif
Financer la rénovation de logements dans les petites villes.
Rendre les centres plus attrayants en revitalisant les entreprises et en maintenant les écoles dans les zones rurales.
Manger
Mettre en place un bonus d'investissement pour les établissements leur permettant de se doter d'équipements, de former du personnel et de mener des campagnes de sensibilisation afin d'atteindre les objectifs de la loi EGalim.
Offrez un bonus de 10 centimes par repas aux petites cantines bio et locales (moins de 200 repas par jour) pour les aider à absorber le surcoût des 3 premières années de leur transition.
Créer un "observatoire collectif de la restauration" dans le but de partager les bonnes pratiques et de suivre la réalisation des objectifs de la loi EGalim.
Mettre en place un organisme de contrôle pour assurer la bonne application de la loi EGalim.
Encourager la réflexion pour réécrire le décret du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis en cantine scolaire.
Passez à un choix végétarien quotidien en restauration collective publique à partir de 2022, y compris en restauration collective à menu unique.
Etendre toutes les dispositions de la loi EGalim à la restauration collective privée à partir de 2025.
Elargir la liste des produits éligibles aux 50% définis par la loi aux agriculteurs en transition vers le bio et aux produits à faible coût environnemental.
Aidez à structurer les chaînes d'approvisionnement afin qu'elles puissent obtenir des produits reconnus par des signes de qualité.
Assurer la présence de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans les négociations, rendre la méthode obligatoire pour tous les secteurs et organiser des réunions régulières au niveau des interprofessions, imposer la transparence, les entreprises agroalimentaires et la centrale d'achat.
Utiliser l'effet de levier des marchés publics pour promouvoir des produits de circuits courts et locaux et à faible coût environnemental, sous la forme d'un «guide d'achat» à envoyer aux acheteurs publics.
Poursuivre les efforts pour réduire le gaspillage alimentaire en restauration collective et au niveau individuel.
Rejoignez 50% des exploitations agroécologiques d'ici 2040.
Inscription à la loi et au Plan stratégique national (PSN): Développer l'agriculture biologique (maintenir l'aide à la conversion, restaurer l'aide au maintien de l'agriculture biologique, faire supporter le coût de la certification annuelle du label par l'Etat).
Engrais azotés: augmenter la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).
Réduction de l'utilisation des pesticides avec interdiction des produits CMR, réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques de 50% d'ici 2025 et interdiction des pesticides les plus nocifs pour l'environnement en 2035.
Inscription à la loi et au PSN: Aider à structurer le secteur des protéagineux (augmentation de l'autonomie du troupeau animal français, 100% d'autonomie pour l'alimentation humaine en protéines végétales, augmentation de la diversification des cultures dans la PAC, mise en place du National Plan de protéines végétales).
Inscription à la loi et au PSN: Aider à maintenir des prairies permanentes (éviter autant que possible les terrains nus en mettant en place un couvert végétal obligatoire, rémunérer les services rendus par les agriculteurs pour le stockage du carbone par leurs activités).
Inscription à la loi et au PSN: Interdire le financement de l'implantation de nouvelles exploitations qui ne remplissent pas les conditions de l'agroécologie et des faibles émissions de gaz à effet de serre, accompagner les agriculteurs vers une restructuration de leur cheptel pour améliorer la qualité de la production.
Réformer l'enseignement et la formation agricoles: intégrer l'enseignement de l'agroécologie dans le tronc commun obligatoire, imposer des stages dans les exploitations appliquant des méthodes agroécologiques, ouvrir la formation continue aux pratiques agroécologiques à tous les agriculteurs, former des conseillers techniques aux pratiques agroécologiques.
Augmenter les niveaux d'exigences des conditions de verdissement.
Transformer l'allocation des aides à l'hectare de la PAC en aides aux actifs agricoles.
Mettre en place un mécanisme de suivi et d'évaluation de l'atteinte des performances climatiques du Plan Stratégique National (PSN).
Rendre le Plan stratégique national (PSN) compatible avec la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la Stratégie nationale pour la biodiversité, le Plan national environnement santé, la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI).
Agir sur le contenu du PSN pour le rendre compatible avec l'objectif de transition vers des pratiques plus respectueuses de l'environnement.
Intégrer toutes les dispositions concernant le développement de l'agroécologie dans le Plan stratégique national (PSN).
Améliorer la connaissance des stocks / mouvements de poissons pour mieux définir les quotas et éliminer la surpêche.
Poursuivre les efforts pour limiter la pêche dans les zones et les stocks fragiles et renforcer les contrôles sur l'interdiction de la pêche hauturière.
Développer des fermes aquacoles raisonnées et respectueuses de l'environnement pour éviter de pêcher le poisson dans son environnement naturel.
Protéger la capacité des océans à stocker du carbone, notamment en protégeant les baleines et les espèces marines.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre de la pêche et du transport maritime en poursuivant la modernisation de la flotte de bateaux vers des systèmes de propulsion verte.
Renégocier l'AECG au niveau européen pour intégrer les objectifs climatiques de l'Accord de Paris.
Demander au gouvernement français de défendre une réforme de la politique commerciale européenne: inclure le principe de précaution dans les accords commerciaux, enregistrer le respect des engagements de l'accord de Paris comme objectifs contraignants, mettre fin aux tribunaux d'arbitrage privés, garantir la transparence et permettre un contrôle démocratique des négociations.
Demander au gouvernement français de défendre ses positions auprès de l'OMC: prendre en compte les accords de Paris dans les négociations commerciales, la mise en œuvre de sanctions pour les États récalcitrants, inclure des clauses environnementales dans la négociation des accords commerciaux.
Mieux informer le consommateur en renforçant la communication autour du Plan National Nutrition Santé (PNNS) et en transformant le PNNS en Plan National Nutrition Santé Climat (PNNSC).
Interdire la publicité sur les produits interdits par le PNNS.
Concevoir une nouvelle solidarité alimentaire nationale pour permettre aux ménages à faible revenu d'avoir accès à une alimentation durable.
Réformer le fonctionnement des labels en supprimant les labels privés et en créant un label pour les produits issus de l'agriculture agroécologique.
Informer les consommateurs du degré de transformation des produits, notamment via l'étiquetage obligatoire et la mise en place d'une charte éthique agro-alimentaire qui renseigne et qualifie les auxiliaires techniques et les additifs alimentaires en termes d'émissions de gaz à effet de serre. Informer rapidement et obligatoirement des accidents alimentaires.
Interdire l'importation de produits constitués d'auxiliaires technologiques interdits par l'Union européenne.
Interdire progressivement l'utilisation d'aides à la production et d'additifs alimentaires dans les 5 ans.
Taxez les produits ultra-transformés à forte empreinte carbone et à faible apport nutritionnel.
Mettre en place des contrôles alimentaires pour les plus défavorisés à utiliser dans AMAP ou pour les produits biologiques.
Adopter une loi qui criminalise le crime d'écocide dans le cadre des 9 limites planétaires, et qui intègre le devoir de vigilance et le délit d'imprudence, dont la mise en œuvre est garantie par la Haute Autorité des Limites Planétaires.
Bouge toi
Encourager l'utilisation de moyens de transport doux ou partagés, notamment pour les déplacements domicile-travail, en généralisant et en améliorant le paquet mobilité durable, prévu par la récente loi d'orientation de la mobilité.
Réduire les incitations à utiliser la voiture en réformant le système d'allocation kilométrique d'impôt sur le revenu.
Encouragez l'utilisation de moyens de transport doux ou partagés.
Créez des parkings relais.
Interdire les centres-villes aux véhicules qui émettent le plus de gaz à effet de serre.
Augmenter les montants du Fonds Vélo de 50 à 200 millions d'euros par an pour financer les pistes cyclables.
Généraliser le développement des voies réservées aux véhicules partagés et aux transports publics sur autoroutes et voies rapides.
Réduisez la vitesse sur l'autoroute à 110 km / h maximum.
Créer les conditions d'un fort retour à l'utilisation du train au-delà des voies à grande vitesse
Réduction de la TVA sur les billets de train de 10% à 5,5%.
Généraliser les mesures tarifaires attractives déjà pratiquées par certaines régions.
Développer un plan d'investissement massif pour moderniser les infrastructures, le matériel roulant et les gares pour en faire des hubs multimodaux (liaison avec voitures, autocars, vélos …).
Développer des autoroutes de fret maritime (et fluvial), sur des itinéraires spécifiques.
Imposer un suivi régulier de la formation des conducteurs à l'éco-conduite.
Imposer aux constructeurs de poids lourds d'adopter le même secteur énergétique dans leur recherche et développement.
Sortir progressivement des avantages fiscaux sur le diesel, en échange d'une forte compensation pour les transporteurs sous la forme d'une aide financière accrue pour l'achat de nouveaux camions plus propres pour remplacer les camions polluants.
Encourager, par des obligations réglementaires et fiscales, le transfert partiel vers d'autres moyens de transport de marchandises moins émettrices.
Obliger les expéditeurs à intégrer des clauses environnementales.
Promouvoir le transport de marchandises sur courts-circuits en ajustant la TVA.
Interdire l'utilisation de moteurs polluants lors des escales.
Fournir les moyens d'alimenter les navires sur le quai pour permettre une réduction des émissions liées à l'utilisation des moteurs.
Loi sur la réglementation internationale pour réglementer les émissions de gaz à effet de serre des navires.
Augmenter le bonus pour les véhicules à faibles émissions, pour aider davantage les ménages et les professionnels dans leur développement.
Renforcer fortement la sanction des véhicules polluants et introduire le poids comme l'un des critères à prendre en compte.
Interdire à partir de 2025 la commercialisation de nouveaux véhicules très émetteurs; les vieux véhicules peuvent continuer à circuler.
Ajuster les taxes sur les contrats d'assurance en fonction des émissions de CO2 pour encourager les véhicules propres.
Permettre l'accès à des véhicules propres en développant des locations longue durée.
Offrir des prêts à taux zéro, avec garantie de l'État, pour l'achat d'un véhicule à faibles émissions.
Créez des autocollants verts à apposer sur les plaques d'immatriculation pour les véhicules les plus propres et donnant accès à des services spécifiques: accès au centre-ville, parkings, etc.
Offrir un plan de formation aux propriétaires de garages, et plus généralement dans le secteur «pétrole», pour accompagner la transformation progressive du parc automobile (nouveaux moteurs, carburants, systèmes.
Renforcer les plans de mobilité en les rendant obligatoires pour toutes les entreprises.
Les Autorités Organisatrices de Mobilité (AOM) peuvent aider à mettre en place ces plans de mobilité en accompagnant les entreprises.
Encourager les plans inter-entreprises et intra-entreprise (covoiturage, prise en charge des salariés en bus, vélo, etc.) dans le cadre des plans de mobilité.
Encourager de nouvelles façons d'organiser le travail.
Mettre en place un portail unique permettant de savoir à tout moment, rapidement et simplement, quels sont les moyens et dispositifs existant sur un territoire à déplacer.
Développer un projet d'unification des titres de transport ou des cartes multimodales.
Intégrer les citoyens dans les instances organisatrices de mobilité à toutes les échelles.
Adoptez une éco-contribution kilométrique renforcée.
Organiser progressivement la fin du trafic aérien sur les vols intérieurs d'ici 2025, uniquement sur les lignes où il existe une alternative bas carbone satisfaisante en prix et en temps (sur un trajet de moins de 4 heures).
Interdire la construction de nouveaux aéroports et l'extension des aéroports existants.
Taxe plus sur le carburant pour l'aviation de loisir.
Promouvoir l'idée d'une éco-contribution européenne.
Assurez-vous que toutes les émissions qui ne peuvent pas être éliminées sont entièrement compensées par des puits de carbone.
Soutenir, à moyen terme, la R&D dans le développement d'un secteur des biocarburants pour les avions.
Utilisation
Rendre obligatoire l'affichage des émissions de gaz à effet de serre dans les magasins et lieux de consommation ainsi que dans les publicités des marques.
Développer puis mettre en œuvre un score carbone sur tous les produits et services de consommation.
Interdire efficacement et efficacement la publicité des produits les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) sur tous les supports publicitaires.
Réglementer la publicité pour limiter sévèrement les incitations quotidiennes et indésirables des consommateurs.
Mettez en place des déclarations pour encourager les gens à consommer moins.
Introduire progressivement une obligation de mise en place en vrac dans tous les magasins et imposer un pourcentage aux centrales d'achat.
Mise en place progressive d'un système de dépôt de verre (lavable et réutilisable) jusqu'à une mise en place généralisée en 2025.
Encourager le développement d'emballages biosourcés compostables pour assurer la transition avant la fin des emballages plastiques à usage unique.
Remplacer une partie importante de la taxe sur la collecte des déchets ménagers (TEOM) par des méthodes plus équitables et encourager les comportements écoresponsables.
Modifier le code de l'éducation pour une généralisation de l'éducation environnementale et du développement durable (EEDD) dans le modèle scolaire français.
Renforcer les méthodes d'éducation à l'environnement et au développement durable en en faisant une mission transversale pour les enseignants.
Sensibiliser l'ensemble de la population française en associant la compréhension de l'urgence climatique et l'action.
Contrôlez et sanctionnez plus efficacement et plus rapidement les violations des règles environnementales.
Renforcer et centraliser l'évaluation et le suivi des politiques environnementales publiques
Travailler et produire
Conception: augmente la longévité des produits et réduit la pollution.
Faire respecter la loi sur l'interdiction de l'obsolescence programmée.
Rendre obligatoire la possibilité de réparer les produits manufacturés vendus en France, la disponibilité des pièces détachées d'origine pour une durée définie. Mettre en place et à proximité des ateliers de réparation et des ateliers, et rendre les services après-vente accessibles.
Rendre obligatoire le recyclage de tous les objets en plastique à partir de 2023. Éliminer tous les plastiques à usage unique à partir de 2023 et développer le recyclage des autres matériaux.
Resserrer et appliquer les réglementations sur la gestion des déchets.
D'ici 2025, tout soutien à l'innovation doit faire partie d'une sortie d'un modèle à base de carbone.
Réglementer l'utilisation de l'épargne réglementée gérée par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et les banques pour financer les investissements verts – Changer la gouvernance de la CDC pour accompagner cette logique.
Les entreprises qui distribuent plus de 10 millions d'euros de dividendes annuels participeront à l'effort de financement chaque année au taux de 4% et celles dont les dividendes sont inférieurs ou égaux à 10 millions d'euros participeront au taux de 2%.
Mettre en place les modes de financement par la loi ou par décret avec un prêt de l'Etat dédié au financement de la transformation des entreprises.
Accompagner les salariés et les entreprises dans la transition.
Créer une nouvelle gouvernance pour la transition des emplois et des compétences aux niveaux national et régional.
Annualiser le reporting et l'étendre à toutes les organisations – périmètre des émissions dans le périmètre 3 – Pénalité pour non-réalisation en% du chiffre d'affaires.
Élargir le périmètre de reporting au secteur financier – Renforcer les obligations de reporting au secteur financier.
Bonus pour les entreprises en développement positif – Conditionner l'aide publique au développement positif du bilan des gaz à effet de serre.
Renforcer les clauses environnementales dans les marchés publics.
Protection des écosystèmes et de la biodiversité.
Ajustement carbone aux frontières de l'UE (sur la base de l'empreinte carbone) et prise en compte des enjeux de redistribution pour éviter de peser sur les ménages les moins privilégiés.
Amélioration de la gouvernance territoriale / régionale.
Participation des citoyens, des entreprises locales, des associations locales et des communautés locales aux projets d'énergie renouvelable.
Développement de l'autoconsommation.
Soutenir l'évolution numérique pour réduire ses impacts environnementaux.
Révision de la Constitution
Renforcer le contrôle des politiques environnementales, notamment en créant un "Défenseur de l'environnement" comme le Défenseur des droits.
Réforme du Conseil économique, social et environnemental.
Modifier le préambule de la Constitution pour ajouter: "" La réconciliation des droits, libertés et principes qui en découlent ne peut compromettre la préservation de l'environnement, patrimoine commun de l'humanité. "
Modifier l'article 1 de la Constitution pour ajouter: " La République garantit la préservation de la biodiversité, de l'environnement et lutte contre le changement climatique ».