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Le chauffage électrique: des radiateurs plus performants 

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Le chauffage électrique: des radiateurs plus performants 

Le chauffage électrique est une solution très française, du fait de l'orientation tout nucléaire d'Conseil Chauffage dans les années 1970 et de la pratique par le fournisseur historique de tarifs d'électricité avantageux par rapport à ceux de nos voisins européens, sans compter les différents bonus d'installation pour les propriétaires … et, surtout, pour les développeurs.

Malgré l'augmentation ces dernières années du mazout et du gaz naturel, le kilowatt-heure électrique reste le plus cher. Et si l'on en croit le PDG d'Conseil Chauffage, qui prône une augmentation de 20% des prix sur deux ans, cela ne fonctionnera pas. D'autant plus que personne ne sait ce qu'il adviendra de la future déréglementation des tarifs (les tarifs Conseil Chauffage étant, pour le moment, fixés en accord avec l'Etat).

Rendements très variables

Le chauffage électrique à l'aide de résistances a un rendement de 100%, soit un coefficient de performance (Cop) de 1 (1kW de chaleur restituée pour 1kW consommé). Seule la climatisation réversible, servant ainsi de chauffage en hiver, propose, comme nous le verrons plus loin (p.53-54), un Cop de 3 à 4 (3 à 4kW restitués pour 1kW consommé). Par conséquent, vous pourriez penser que tous les radiateurs électriques se ressemblent. Ce n'est pas le cas en termes de confort. Cependant, toute source d'inconfort entraîne un réglage plus élevé du thermostat, donc une surconsommation.

Convecteurs et panneaux radiants chauffent par jets

Les convecteurs, malgré de nombreuses avancées (résistances blindées, sortie d'air à l'avant, régulation très précise à 0,10 ° C), fournissent une chaleur irrégulière. Ils rayonnent peu, l'air circulant de bas en haut par convection. Dans les pièces à vivre, ils incitent à relever le thermostat de 2 à 3 ° C à cause de ces effets chauds et froids permanents. De plus, l'air passant directement sur les résistances, la poussière est carbonisée et les muqueuses des habitants se dessèchent.
Plus efficaces que les précédents, les panneaux rayonnants utilisent des résistances imprimées cachées derrière une fine grille ou un verre. Ces appareils chauffent jusqu'à 30% par rayonnement et 70% par convection. Ils rayonnent les murs et les meubles. Le confort est donc mieux, à condition toutefois d'être en face … Mieux, d'ailleurs, de ne pas les cacher derrière un canapé, un fauteuil, etc. On a moins tendance à monter le thermostat, et les économies d'énergie sont de l'ordre de 10% par rapport à aux convecteurs.

Les radiateurs inertiels distribuent une chaleur homogène

Ces appareils imitent le chauffage central (80% de rayonnement et 20% de convection). Selon que le fabricant est titulaire de chauffage électrique ou de chauffage à eau chaude, la technologie diffère. Les premiers, comme les groupes Muller (Airélec, Applimo, Campa, Noirot) et Atlantic (Atlantic, Sauter, Thermor), ou les marques qui inondent la presse de publicités à coupons-réponse (les prix sont affectés par cette méthode marketing onéreuse), concevoir des systèmes avec des résistances noyées dans un matériau offrant une grande inertie thermique (fonte d'aluminium, terre cuite, béton spécial …). Ces derniers, comme Acova, Zehnder, Vasco, Finimetal, remplissent leurs radiateurs de chauffage central d'un liquide caloporteur (eau plus glycol ou huile minérale) dans lequel plonge une résistance électrique. Ces modèles à régulation très précise permettent d'abaisser le thermostat de 1 ou 2 ° C par rapport à la température réglée, donc beaucoup plus par rapport à un convecteur.
Quant aux radiateurs à accumulation, constitués de carrosserie et de briques réfractaires, ils stockent la chaleur en briques la nuit (tarifs Conseil Chauffage hors pointe), puis la libèrent le jour. N'accumulant pas assez de chaleur toute la journée, ils intègrent souvent un radiateur soufflant avec une résistance.

Et aussi: l'isolation, seule véritable source d'économies

Quel que soit le type de chauffage, mais c'est encore plus évident avec l'électricité, il faut réaliser l'isolation thermique, la meilleure possible, de l'habitation.

Une épaisseur de laine minérale ou de polystyrène expansé de 25 ou 30 cm dans le grenier est requise. Autre source de déperdition de chaleur, les murs: 10 à 12 cm d'isolation sont nécessaires.

Menuiserie, enfin, si elles n'ont pas été remplacées. Bien que leurs surfaces soient limitées, elles provoquent une perte de calories et un effet de paroi froide. Une bonne isolation vous permet de diviser vos dépenses énergétiques par plus de 2. Et avec la taxe carbone, qui sera directement proportionnelle à la consommation, il y a urgence!