Le chauffage au bois a de nombreux adeptes: la chaleur et l'atmosphère qu'il distille sont très attractives, alors que ce combustible est particulièrement économique. Mais il se peut que son avenir soit obscurci. Nos collègues de presse Le soir mené l'enquête.

La Région de Bruxelles-Capitale est la première à utiliser ce type de chauffage: lors de sa combustion, le bois émet en effet de nombreuses particules fines, au point qu'il est interdit de l'utiliser en cas de pic de pollution. (sauf s'il n'y a pas d'autre alternative). De plus, la Région prévoit même d'interdire totalement les systèmes de chauffage au bois, à partir de 2021 …

Alors, une fin programmée?

Pas nécessairement. Car aujourd'hui, les progrès réalisés par les équipementiers dans leurs poêles, inserts et autres appareils de chauffage ont permis de réduire fortement les émissions nocives lors de la combustion. Test-Achats a ainsi montré que le rendement a fortement augmenté, passant d'environ 50% il y a dix ans à 80, voire 90% aujourd'hui. Les poêles à granulés, en particulier, sont aujourd'hui extrêmement efficaces et émettent très peu d'émissions nocives.

énergie renouvelable

Notez également que le bois peut avoir un impact positif sur l'environnement. S'il provient de forêts qui peuvent se régénérer, il a un bilan carbone neutre. En effet, les émissions de CO2 émises lors de sa combustion sont compensées par l'absorption de ce gaz par l'arbre lors de sa croissance. L'objectif fixé par l'Europe d'atteindre 20% de sources renouvelables pourrait donc être garanti grâce au bois, notamment en Wallonie qui dispose de fortes réserves, en progression …