Énergie solaire : comment passer à l’autoconsommation ?
La politique photovoltaïque continue de faire du yo-yo en France depuis une décennie. Résultat, basé sur
Conseil Chauffage, l'énergie solaire ne représentait que 2,3% des
consommation électrique nationale en 2018. Néanmoins, la dynamique de raccordement a fortement augmenté cette année-là (+ 45%) du fait de la baisse des coûts d'installation et d'un léger coup de pouce de l'État. De quoi convaincre plus d'un propriétaire de traverser le parcours.
Un projet à penser
Produire sa propre électricité présente de nombreux avantages: en plus d'utiliser une énergie propre et abondante, vous réduisez votre facture et votre dépendance à un réseau très fréquenté. Mais il faut quand même bien concevoir votre projet pour mieux dimensionner votre future installation. L'Ademe (Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) estime qu'une installation photovoltaïque de 25 m2 peut produire environ 2500 kWh par an, l'équivalent de la consommation électrique (hors chauffage, cuisine et eau chaude) pour une famille de quatre personnes.
Il faut d'abord analyser vos factures en détail pour établir vos besoins mais aussi pour déterminer le potentiel de production de votre maison. En fonction de l'ensoleillement naturel de votre territoire et de l'orientation de votre toiture, idéalement positionnée plein sud et ne subissant aucune ombre portée par les bâtiments voisins, vos panneaux seront en effet plus ou moins performants. Pour des performances optimales, il est enfin essentiel que votre maison soit économe en énergie, ce qui peut impliquer de réaliser des travaux d'isolation préalable. Des conseils gratuits peuvent être obtenus auprès du réseau public
Faire (au 0 808 800 700) et dans les agences locales.
Un investissement substantiel
Pour déterminer l'importance de votre installation, vous devez également prendre en compte votre objectif de gestion. Vous pouvez choisir de dimensionner votre projet pour couvrir uniquement vos besoins annuels. Nous parlons d'autoconsommation totale. Sinon, vous pouvez voir un peu plus grand et stocker l'énergie non consommée dans les batteries ou choisir de revendre ce surplus à un organisme agréé. Selon l'Institut national de la consommation (INC), c'est cette dernière option qui est aujourd'hui la plus sûre mais aussi la plus avantageuse financièrement.
Si le progrès technologique a permis de baisser le prix des panneaux photovoltaïques, la facture d'un tel projet reste élevée. A titre indicatif, l'INC estime qu'une installation de 3 kW coûte entre 7 000 et 9 000 euros. Cependant, vous ne pouvez pas compter sur le crédit d'impôt pour la transition énergétique ou l'éco-prêt à taux zéro pour financer ces travaux. En revanche, un taux de TVA réduit à 10% s'applique si la puissance ne dépasse pas 3 kW. De plus, une prime d'investissement a été mise en place en 2017 pour l'autoconsommation avec la vente de surplus. L'aide est de 390 euros / kW pour une puissance inférieure à 3 kW, 290 euros / kW entre 3 et 9 kW et 190 euros au-delà. Vous recevrez alors 10 centimes d'euro par kW de surplus vendu. Une aide locale supplémentaire est possible selon le territoire. Renseignez-vous auprès de la mairie, du département et de la région.
Les étapes pour concrétiser votre projet
- La convention communale: l'installation de panneaux photovoltaïques implique de déposer une demande d'autorisation préalable auprès de votre mairie. Si vous vivez en copropriété, un vote à l'assemblée générale doit également approuver ce site.
- Enedis & # 39; autorisation: pour revendre une partie de votre production solaire, vous devez envoyer une demande de raccordement au réseau public d'électricité. Le responsable dispose d'un à trois mois pour vous envoyer un devis.
- Le choix d'un artisan certifié: pour avoir droit aux aides publiques, le professionnel doit être qualifié RGE ("garant reconnu de l'environnement"). Vous pouvez utiliser le répertoire de la plateforme officielle Faire.