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comment le confinement fait-il du bien à la planète ?

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comment le confinement fait-il du bien à la planète ?

Fermeture de certaines usines, arrêt des transports, citoyens isolés … Pour endiguer la pandémie COVID-19, qui se propage notamment en Europe, les populations confinées sont témoins des effets positifs de l'isolement et de l'arrêt des activités industrielles, sur l'environnement.

Étant certainement l'un des seuls aspects positifs de cette crise dramatique, le confinement a un impact positif sur l'écologie, permettant les écosystèmes pour regagner des espaces que l'homme a trop souvent surexploités.

Des eaux beaucoup plus claires à Venise

Les rues de Venise ont été désertés par des populations confinées depuis le 8 mars, et par des millions de touristes chaque année, en raison de la pandémie. Depuis lors, les eaux des canaux sont devenues claires et limpides, et se trouvent dépourvues des sédiments habituels et des particules grisâtres. La diminution du trafic rivière profite ainsi aux poissons et aux cygnes qui reviennent au port de Venise, et aux oiseaux qui reviennent au rivage. La ville des Doges se nettoie et la les écosystèmes à Venise montrent plus que des signes encourageants de régénération.

Les émissions de dioxyde d'azote en Chine diminuent

Dans la région de Wuhan, épicentre chinois de la pandémie, l'air s'est considérablement dégagé depuis que les habitants ont été confinés. La Nasa rapporte que les émissions de dioxyde d'azote ont diminué de 10 à 30% autour de la ville (entre 1euh et 25 février 2020) par rapport aux statistiques de la même période l'an dernier. Selon un entretien avec l'Obs, le chercheur François Gemenne, membre du GIEC, rapporte que la réduction de ce polluant dans l'air, devrait " enregistrer plus de vies humaines que le virus n'aura coûté. "

Baisse de la concentration de dioxyde d'azote en Chine (du 1er janvier au 25 février 2020). Crédit: Sentinel-5 / Aura – ESA / NASA.

Dauphins repérés dans un port italien

Dans le port de Cagliari, en Sardaigne, troisième port italien, où pas moins de 30 millions de tonnes de marchandises transitent chaque année, les eaux sont plus calmes depuis le début du confinement. Désertées par les touristes et les ferries, les eaux italiennes retrouvent leur clarté et ravissent les animaux marins. Les dauphins approchent maintenant du rivage, provoquant l'étonnement des internautes.

Le trafic automobile ralentit

Si vous surveillez les embouteillages, sachez qu'ils sont rares. Depuis l'appel à un confinement quasi Conseil Chauffage le mardi 17 mars, voitures déserter le périphérique parisien et les routes du territoire. Bien que dramatiques, ces circonstances ont des effets bénéfiques sur la qualité de l'air En France.

Un ingénieur d'Airparif, qui contribue à l'étude de la variation du trafic automobile, note que la France " contribue à 56% des émissions d'oxyde d'azote "La diminution du trafic routier permet à la nature de respirer un peu.

Air pur dans le nord de l'Italie

Dans les régions du nord de l'Italie, l'air est dépollué clairement depuis le début de la pandémie de coronavirus et la mise en quarantaine des habitants.

La baisse importante des concentrations de dioxyde d'azote (NO2), aurait un impact positif sur l'écosystème. Ce polluant atmosphérique, qui émane des véhicules routiers et des centrales thermiques, entraîne notamment des problèmes respiratoires et de l'asthme.

Selon les images satellites, le Copernic (Programme européen de surveillance de la Terre), a indiqué mardi 17 mars que le NO2 réduirait en quelque sorte " progressif d'environ 10% par semaine au cours des quatre à cinq dernières semaines". De même, la carte publiée par l'Agence spatiale européenne (ESA) montre une forte diminution du dioxyde d'azote dans le nord de l'Italie depuis début janvier 2020. Les concentrations moyennes de NO2 à Milan sont passées d'environ 65 mg / m3 (en janvier) à 35 mg. / m3 (au cours de la première semaine de mars), selon les enquêtes Copernicus.

Les raisons ? Trafic en baisse voiture, l'arrêt quasi-Conseil Chauffage des activités industrielles en Italie et la baisse du chauffage (liée aux changements de température), comme l'explique Simonetta Cheli, responsable des programmes d'observation de la Terre à l'ESA, AFP.

Crédit: AFP / Archives – Piero CRUCIATTI.

Trafic aérien en chute libre

Circulation air serait l'un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire actuelle. Depuis que l'Europe a fermé ses frontières, le trafic aérien sur le continent a chuté 54%, (selon les dernières estimations enregistrées entre le 9 et le 15 mars 2020), alors que sa baisse représentait 24% sur la semaine du 2 au 8 mars. Quand on sait que le trafic aérien représente 8% des émissionsoxyde de nitrogène dans le monde, la situation critique aurait néanmoins des effets bénéfiques …

Des canards errent dans les rues de Paris

Repérés dans les rues de Paris, les canards reprennent également leurs droits. Au vu des trottoirs désertés par les habitants et les millions de touristes annuels, les oiseaux prennent le temps de se dégourdir les jambes.

Une baisse de la consommation d'électricité en France

Fermé à huis clos jusqu'au 15 avril au moins, les commerces et activités industrielles provoquent une baisse consommation en France, qui représentait 10% le lundi 16 mars 2020, selon Eco2Mix. Confinée, la France consomme moins d'énergie que d'habitude, comme le révèle ce même site, où une représentation de la consommation en temps et en heure est affichée.

Crédit: Eco2Mix

L'avenir nous dira si ces changements climatiques auront accru la conscience écologique.

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