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Bon et mauvais impacts des plantations de forêts sur le réchauffement (…)

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Bon et mauvais impacts des plantations de forêts sur le réchauffement (…)

On entend souvent dire qu'il faut planter des arbres pour absorber les gaz à effet de serre. On connait une multiplication des déclarations : « nous sommes plus verts que verts parce que nous plantons des arbres ».

Mais planter, pourquoi, comment et quoi ?

Le fonds de dotation "Plantons pour l'Avenir", qui permet de taxer les dons jusqu'à 66% pour les particuliers et 60% pour les entreprises, a par exemple un objectif de "reboiser la France"…

Après avoir déboisé ?

Après des coupes rases insalubres, avec des machines titanesques détruisant tout sur leur passage, avec des financements publics et des allègements fiscaux… l'impact, loin d'être favorable, est désastreux.

Cette communication vise en effet à tirer profit du « marché du carbone ».

Quand le Morvan n'est plus qu'un champ de douglas… sera-t-il encore temps de parler de la contribution des forêts au réchauffement climatique ?

Photo : après avoir coupé à blanc une forêt diversifiée, et avant de planter un champ de douglas

Le rapport de Madame Cathelot
recommande de pénaliser les plus petits
propriétaires : soit ils exploitent
leur forêt, ou ils la vendent. Et
cependant, ils ne sont pas le problème
mais des investisseurs qui pour certains
n'avoir qu'une vision à court terme avec
comme objectif de toujours produire
plus, soutenu en cela par la politique
la foresterie et l'industrie du bois.

Arbres et gaz à effet de serre

L'âge de l'arbre : un impact sur sa
Capter le CO2 ?

Les "vieux" arbres réparent autant sinon
plus de carbone que les jeunes arbres,
contrairement aux idées reçues
parmi les forestiers, qui continuent
pour « rajeunir » les tribunes sous
prétexte qu'ils fixent plus de carbone
atmosphérique et donc lutter contre
L'effet de serre.

Il faut différencier l'appréciation du bilan
carbone au niveau de l'arbre et à
du peuplement : la surface terrière, la
qualité du sol, essence, lumière,
le climat et l'utilisation du bois sont
prendre en compte.

Cependant, de nombreuses publications
les scientifiques montrent maintenant que
Le captage du CO2 par un arbre est
dû, à plus de 50 %, à son système
racine.

Mais ce développement racinaire est
d'autant plus développé que l'âge de
l'arbre est avancé.

Conclusion, plus un arbre vieillit plus il absorbe !

Planter des arbres : la solution pour
réduire la concentration de GES
dans l'air ?

Les sols, plus encore que les plantes,
sont les premiers puits de carbone
qu'ils ne soient pas surexploités, érodés
ou dégradé. En termes de captation
de CO2, planter des forêts
finalement un gain que dans le cas
où ces forêts remplacent les terres
agricole.

Ainsi, en cas de remplacement de
prairies, les résultats sont nuls voire défavorables
quant à l'évolution du stock de carbone à
l'hectare !

L'utilisation de l'arbre et son impact
sur son empreinte carbone

Le CO2 absorbé par l'arbre en
l'atmosphère est rendue à celui-ci si
l'arbre est utilisé comme bois
chauffe-eau. C'est la « neutralité carbone ».

Si ces mêmes arbres sont utilisés comme
« Puits de carbone vivants », pour
faire des planches, des meubles,
bâtiments, puis l'empreinte carbone
devient positif.

TRISTAN
SUSSIE
« Le carbone est stocké dans le
bois pour moitié mais aussi
dans le sol via le système
racine et interactions avec
différents micro-organismes de
sol (champignons, bactéries).
Ces données sont souvent oubliées
dans des projets « bas carbone »
ainsi que l'avenir des produits
boisé récolté au préalable. "

En effet, le bois récolté doit en
une proportion importante fasse l'objet
d'utilisation pour les produits de
à long terme (planches, cadres,
barils etc…). Cela permet de limiter
le flux de carbone et assurer sa
stockage pendant une période assez longue.

Les projets « bas carbone » encouragent
boisement parce que l'absorption de
Le CO2 est optimal au stade juvénile
sur la base de l'augmentation
courant d'essences ligneuses
forêt. L'augmentation actuelle est
la croissance maximale d'un arbre pendant
de son jeune âge, estimé entre 20 et 40
ans. Cependant, cette absorption doit
être estimée à partir de l'augmentation
moyenne (moyenne de l'augmentation de
pendant la vie de l'arbre, qui
arrive plus tard donc sur plus d'arbres
vieilli).

À un âge avancé, le système racinaire de
l'arbre est bien développé, en corrélation
avec sa couronne. Les interactions
arbres – sol – les micro-organismes sont
fortement implanté (échanges d'eau,
matière organique et minérale). C'est
donc dans ce sens on peut dire
que les vieux arbres stockent plus que
carbone. Enfin, la durée de vie de
arbres plantés et traitement sylvicole
appliqués sont déterminants pour le bilan
carbone.

Planter des arbres pour le stockage
de carbone est l'une des solutions pour
réduire notre empreinte carbone
mais l'homme doit avoir une vision
complet à long terme avec pour
objectif de produire de très gros bois
en continu dans un contexte
récupération et transformation
territorial.

JEAN-FRANÇOIS
PONGE
"Les jeunes peuplent
n'absorbent pas plus de CO2 que
peuplements plus anciens. L'argument
selon laquelle il faut rajeunir
tient à réparer plus que
carbone (en augmentant le
sylviculture) ne tient pas. En outre,
faire pousser des arbres pour
brûler du bois dans des chaudières
(ou faire de la pâte) ne pas
ne résout rien du tout au final. C'est nécessaire
donc développer une filière bois
au niveau local pour faire
bois résistant. "

« Les mesures effectuées sur la forêt
français par l'Institut national de
Recherche en science et technologie
pour l'Environnement et l'Agriculture
(IRSTEA, ex-CEMAGREF) et le Centre
Propriété Forestière Régionale
(CRPF) ont en effet montré une
augmentation de la hauteur et
épaisseur des arbres, que ce soit
feuillus (hêtre) ou résineux
(épingles), sous les effets conjoints de
l'allongement de la saison de croissance
et l'augmentation de la température
(un "stimulant" naturel de l'activité
biologique). Alors on peut penser
que nous pouvons raccourcir la durée de
rotations forestières et exploiter
arbres à un âge plus précoce, pour
obtenir le même volume de bois sur un
pas de temps écourté et, en fin de compte, ont
une production annuelle moyenne en
augmenter. Du point de vue de
la démographie des arbres, cela se traduit par
en rajeunissant les stands.
C'est sans compter, malheureusement,
sur le fait que nous augmentons de cette façon, sur
l'ensemble d'un espace boisé, la part
est en phase de croissance
actif, plus nutritif
et donc plus acidifiant pour le sol,
au détriment des stands
phase de maturation, permettant une
meilleur équilibre entre production et
décomposition (Ryan et al., 1997).

Photo : une forêt riche en biodiversité

Observation des spectacles d'humus
que la litière se décompose mieux
(et donc le recyclage est plus intense,
donc moins d'acidification) sous
peuplements plus anciens que sous
jeunes peuplements, en raison de
augmentation des populations de vers
de terres, lié à moins de capture
nutriments du sol par l'arbre (Bernier
et Ponge, 1994). Le "jeune" arbre acidifie
le sol (et donc l'appauvrit) de manière plus
dans une large mesure que l'arbre "mûr"
(Ryan et al., 1997). Sans secteur
économique visant à utiliser du bois ou
sous-produits ligneux de la forêt pour
produire autre chose que … du dioxyde
le carbone (c'est-à-dire l'énergie),
nous ne pourrons pas utiliser le
production forestière pour lutter contre
L'effet de serre.

Toute autre stratégie est dédiée à
échec. La forêt lutte contre l'effet de
serre, bien sûr, mais à condition de savoir
l'utiliser de manière durable et non comme
une ressource énergétique. ça vaut la peine
mieux vaut utiliser du bois que du pétrole (on
remplacer un bilan négatif par un bilan
zéro en termes de stockage de carbone)
mais ce serait beaucoup plus judicieux
tendre vers un bilan positif en
développer une filière bois locale visant
à la pérennité de l'utilisation du bois"

En fait, le problème est le
coupes à blanc car, après la coupe, le
le carbone stocké dans le sol est libéré
sous l'influence de la chaleur et
augmentation de l'humidité, de sorte que l'association
coupe nette et révolution courte
n'est pas une bonne solution pour
stocker le carbone dans le sol.

NATHAN
STEPHENSON
« Pas de répit pour le
vieux arbres. Ils continuent
accumuler de plus en plus
de carbone car ils
vieillissent, selon un vaste
recherche dont les résultats sont
publié dans la revue Nature. "

Les grands et vieux arbres ne sont pas
pas de simples réservoirs de carbone
sénescents, mais ils fixent de grands
quantités de carbone par comparaison
aux arbres plus petits. Les résultats de
travailler sur l'impact des forêts sur
le réchauffement climatique indique
que sur plus de 400 essences d'arbres
étudiés, ce sont les plus
vieux et donc le plus grand de chaque
espèces qui poussent le plus vite et qui
absorbe ainsi le plus de CO2. " C'est
comme si, pour l'homme, la croissance
accéléré après l'adolescence au lieu de
ralentir », résume Nathan Stephenson,
l'un des auteurs.

Les arbres absorbent le CO2 de
l'atmosphère, principal gaz à effet de serre
serre, et le ranger dans leur
troncs, leurs branches et leurs feuilles.
Au cours des premières décennies qui ont suivi
la mise en place du stand, la plus forte
la productivité des résineux générerait
stocker systématiquement
plus de carbone, jusqu'à
111 tC/ha en 55 ans au plus
favorable. Mais ce surstockage serait
de courte durée car les révolutions de
les résineux sont plus courts, le carbone
aurait un cycle beaucoup plus rapide,
et alors on observerait un
renversement de cette tendance.
Prenant la fourche basse, nous
peut donc raisonnablement affirmer
qu'un arbre absorbe 30 kg de CO2 par
un, sachant que ce n'est qu'une moyenne
et que chaque essence est particulière,
que sa capacité d'absorption de CO2
varie selon l'âge, le climat, la lumière
et la nature du sol…

Dans certains cas extrêmes, un seul
grand arbre peut ajouter la même chose
quantité de carbone en un an
que tout le carbone contenu dans
un arbre de taille moyenne. L'étude
concerne les espèces qui peuvent vivre
plusieurs centaines d'années, et donc
ne s'applique pas à la forêt boréale, qui
couvre la majeure partie du Canada
et Québec.

Cependant, on trouve sur le
Territoire du Québec certaines espèces
"Champions de la croissance"
mentionnés dans l'étude, y compris le premier
érable baumier et à sucre. Jusqu'ici il y a
n'avait pas de consensus scientifique à ce sujet
sujet. Entre autres choses, nous avons observé que la
production de feuilles de grands arbres
ralentissait et on supposait qu'il pouvait
être le même pour l'accumulation
de carbone. Il a également été établi
que le taux de capture du carbone d'un
peuplement forestier dans son ensemble
ralenti avec l'âge.

Cependant, les observations d'un
équipe internationale de chercheurs
dirigé par Nathan Stephenson des États-Unis
Commission géologique, montrent que cette
le ralentissement n'est pas dû à la vieillesse
des arbres.

JEAN MARC
JANCOVICI
« Ne suffit-il pas de planter
arbres pour compenser
émissions ? "

Avant d'aller plus loin, on peut donc énoncer une première
conclusion:

Planter des forêts n'est rentable que lorsque ces forêts remplacent les terres agricoles.

En cas de remplacement des prairies,
le bilan est nul à défavorable en termes de
concerne l'évolution du stock de carbone
par hectare, puisque le contenu de
carbone d'une prairie (sol et végétation,
la majeure partie du stock étant contenue … dans
le sol) est le même que celui d'une forêt
tempéré, par ordre de grandeur.

Il faut aussi, bien entendu, que la forêt plantée ne
ne remplace pas une autre forêt !

https://jancovici.com/changement-
climat / gaz-à-effet-et-cycle
carbone /

Fixer les idées, en Europe occidentale, sur la base de la croissance
économique de 2% par an, et en « laissant faire », les émissions de CO2
augmentera de 50 % d'ici 2020. http://jancovici.com/changement-
climat / économie /.

Si l'on extrapole au reste du monde, dont la croissance est au moins aussi
forte (les pays en développement sont plutôt entre 5 et 10 %), et ce
ce qui est cohérent avec les scénarios « élevés » du GIEC (http://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir), cela signifie que pour compenser nos émissions
de CO2 en excès, sinon sans contrainte, les arbres doivent être plantés
sur des terres agricoles représentant entre un cinquième et un quart de
terres émergées, c'est-à-dire … boiser la quasi-totalité des terres
maintenant cultivé dans le monde entier!

Un quart de la surface terrestre est aussi l'équivalent des forêts actuelles.

((AME |? {
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