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Coronavirus. Montpellier : l’infirmière « virée de chez elle » déchaine la twittosphère

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Coronavirus. Montpellier : l’infirmière « virée de chez elle » déchaine la twittosphère

Le témoignage d'une infirmière, forcée de quitter son domicile sous la menace de ses propriétaires, a déclenché un torrent de réactions sur Internet. Revenons à cette affaire.

Mélina, est anesthésiste en salle d'opération et à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Lapeyronie.
Mélina, est anesthésiste en salle d'opération et à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Lapeyronie. (© Capture BFM TV)

C’est un témoignage sanglant. Melina, infirmière à CHU de Montpellier, a dû déplacer son conjoint, sa fille et sa mère âgée de leur Montarnaud car les propriétaires ne toléraient plus leur présence, craignant pour leur santé.

Violence d'actes…

En effet, cette infirmière qui travaille à l'hôpital Lapeyronie, en première ligne, avait décidé de loger ses proches, notamment sa mère, qui vit dans une maison de retraite. Mais les propriétaires du logement de Montarnaud, qui habitent à l'étage, ont poursuivi l'intimidation et les coups, notamment en coupant l'eau chaude et le chauffage, afin de renvoyer la famille.

… Et la violence des mots

Selon l'infirmière, ils sont même allés jusqu'à faire des commentaires complètement insupportables: "Ils m'ont dit: on s'en fout si tu attrapes le virus et tu meurs avec lui. Tant que tu ne meurs pas avec nous ".

Feu sur le tweetopshere

La jeune femme a fait le tour des téléviseurs et des fréquences FM ce matin, notamment sur Sud Radio et sur BFM TV pour parler de ces terribles actes.

Honte, indignation… Ce témoignage a bien sûr éveillé la twittosphère qui oscille entre vengeance populaire et solidarité avec l'infirmière montpelliéraine. Des personnalités publiques comme Christophe Dechavanne ont également réagi.

Des politiciens ont également réagi, comme le député de l'Hérault, Coralie Dubost qui a également exprimé son indignation:

La piste de la poudre a traversé les frontières, comme en témoignent certaines réactions de l'étranger, comme ici au Pérou:

Châtiment populaire

Des pétitions sont également apparues sur le net, pour trouver un logement pour la famille de Mélina ou pour demander que les propriétaires soient jugés.

La frénésie des internautes a atteint son paroxysme sur la page Facebook d'un hebdomadaire local qui a révélé dans les commentaires que les propriétaires & # 39; adresses et leurs numéros de téléphone, laissés sur une annonce de location. Certains encore ce matin ont appelé au harcèlement de ces personnes.

Plainte pénale

Un suivi juridique apaisera-t-il ce tollé populaire? Selon nos informations, la préfecture de l'Hérault a soutenu l'infirmière et une plainte pénale devrait être déposée dans les prochaines heures. Affaire à suivre…

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