La centrale solaire prend forme au Pré-de-la-Caille
La future centrale solaire, située à Pré-de-la-Caille sur un site autoroutier négligé sans concurrence pour une utilisation avec des espaces agricoles et naturels, comme le recommandent notamment le PNRGC et la Chambre d'agriculture, est actuellement en phase de développement en endroit. Ainsi, cette parcelle de 9 hectares, clôturée sur 8,5 hectares, est prête à recevoir les piles battues en négligé. Technique choisie par la société Valéco afin d'utiliser le moins de béton possible. Désormais matérialisés au sol, ces pieux seront enfoncés rapidement et les premiers modules, panneaux photovoltaïques, devraient être fixés fin mars. Quant à l'injection des premiers électrons de la plante, elle sera effective en juillet. Dans le même temps, des panneaux pédagogiques seront installés, ainsi que l'affichage de la production, en temps réel. Des haies paysagères seront plantées, probablement à l'automne, pour respecter la saisonnalité des plantes. Autant de points qui permettront aux écoles de la région d'organiser des sorties pédagogiques très intéressantes. En quelques chiffres, ce projet de 6 millions d'euros est financé par la société Valéco qui versera chaque année 30 000 € à la commune de Sévérac. En effet, ayant mis ce terrain à disposition, il recevra donc un loyer inhérent au bail à long terme établi sur 30 ans. D'un point de vue fiscal, la communauté de communes des Causses à l'Aubrac et le département recevront tous les deux environ 20 000 € par an. N'oubliez pas que cette usine aura 15 300 panneaux solaires avec des tables espacées de 4,65 mètres. Il produira 5 MW ou 6,5 millions de KWh, la puissance d'environ deux éoliennes et l'équivalent de la consommation électrique de 2 000 foyers, hors chauffage et eau chaude. A noter que le kWh émet 2 fois moins de CO2 que la moyenne de l'électricité produite en France et que près de 95% des composants de la centrale seront recyclés en fin de vie. À noter également qu'en cas de production dépassant le seuil fixé lors de la mise en service, la municipalité de Sévérac aura intérêt à la surproduction. Enfin, à l'issue de ce bail de 30 ans, l'usine sera démantelée, faute de quoi la mairie pourra continuer à l'exploiter.